lundi 17 septembre 2007

Farah


Gao. Ville incroyable. Carrefour entre le monde Arabe et le monde Subsaharien. Ici, les ethnies se mélangent. Songhaïs, Tamasheks, Arabes, Peuls, Bambaras,…
Le fleuve, si peu exploité, s’étire au rythme des saisons. Les pêcheurs, répètent sans cesse les mêmes gestes ancestraux, fiers sur leur pirogue.
Le marché aux légumes, à la viande, aux poissons, aux épices s’agite dans un brouhaha tonitruant. Odeurs fortes. Contraires. Dégoût et envie.
Les enfants des rues traînent, mendient, s’évadent avec de la colle ou du cirage. Tandis que d’autres sont les plus heureux du monde avec un vieux pneu de vélo et un bâton. Libres et insouciants.
L’Amitié et le Koukia. Gao, c’est aussi la fête. Coupé décalé, Takamba, musiques traditionnelles.
Gao, pleine de contradictions, vous perd dans ses rues de sable. L’impression parfois que le temps s’y est arrêté. Richesse et misère. Le potentiel y est insolent en regard de la pauvreté qui y règne.

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