mercredi 10 octobre 2007

Nele


Naam: Nele van Tomme

Plaats: Bundibugyo, Uganda

"Data management & Management Information Systems. Evidence based
planning. Result orientated management. Local Government Communication and
Information System. ... Allemaal onderdelen van een beter planning,
budgetting en monitoring van lokale overheidsactiviteiten. Een klein
onderdeel van de Ugandese decentralisatiestrategie.
Het beeld op de foto krijg je als je de bovenstaande grotere gehelen
uitééntrekt in een gigantsche hoeveelheid basistaken die uitgevoerd moeten
worden alvorens de grotere idee gestalte krijgt.
Voor Bundibugyo lijkt de uitvoering van al deze basistaken een onmogelijke
opdracht. Toch zijn we er aan begonnen en hopen we zo ver mogelijk te
geraken. Stapje voor stapje, gegevens van het district in kaart brengen,
en zo plannen op basis van recente informatie. Stapje voor stapje, want
ooit komen we er wel."

lundi 24 septembre 2007

Astrid


Nom : Astrid de Laminne de Bex

Pays : Niger

Programme : Programme d’Appui au Plan de Développement Sanitaire – Sous programme Niamey, District Sanitaire III (zone semi urbaine)

Légende : Femmes et enfants attendant d’être consultés dans un centre de santé


L’accès aux soins de santé fait partie des problèmes rencontrés par les populations du Niger. Depuis quelques mois, une nouvelle politique sanitaire du Ministère de la Santé Publique est mise en oeuvre dans les structures de soins publiques : la gratuité de tous les soins de santé et les médicaments pour les enfants de 0 à 5 ans et de certaines prestations de soins au profit de la mère (césariennes, consultations prénatales, cancers féminins, contraception).

Cette photo a été prise dans un des centres de santé du district sanitaire où je travaille. Auparavant, seuls quelques patients attendaient d’être consultés. Aujourd’hui, avec la « gratuité », ils sont beaucoup plus nombreux. Pour faire face à l’augmentation de la fréquentation, le personnel soignant attribue à chaque personne un ticket numéroté selon l'ordre d'arrivée.

Le but de cette politique est de réduire la mortalité infantile ainsi que d’améliorer la santé maternelle. Pour cela, il est nécessaire, entre autres, d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé.

Cette action est très positive à l’heure actuelle, mais, il faut dès aujourd'hui réfléchir à la manière de pérenniser l'accès aux soins de santé pour les personnes les plus pauvres du Niger.

Manuel


NOM : Manuel Milz

PAYS : Rwanda

PROJET : Appui à la Filière Semencière du Rwanda



LEGENDE : Quartiers en développement…



La légende de la photo aurait pu être plus explicite : « résidus de quartiers populaires avant une expropriation définitive ».


Le mode de développement actuel semble souvent privilégier au final les villes aux dépends des campagnes, les riches aux dépends des pauvres. L'idée que le développement d'une classe urbaine aisée, avec tous les services nouveaux afférents, permettra de créer des retombées économiques pour les classes les plus pauvres, semble être toujours l'orientation principale dissimulée des politiques de développement des pays pauvres.


Peu de capitales de ces pays ne voient pas leur classe moyenne s'éroder et des quartiers entiers expropriés au profit de villas luxueuses, entraînant un mode de vie dispendieux (piscines privées, voitures 4x4 individuelles, consommation excessive,…) qui n'est ni humainement ni écologiquement durable. Notre planète pourra-t-elle encore supporter longtemps un tel développement ? Pourrons nous encore longtemps fermer les yeux sur ces impasses ?

dimanche 23 septembre 2007

Léa

NOM: LEA INGABIRE

PAYS: MALI

PROJET: Projet d’Appui à la décentralisation dans les Cercles de Banamba, Nara et Kolokani de la Région de Koulikoro

Légende : Jeunes filles Peulh s’en vont se marier.

Au détour d’une rue dans le nord-ouest du Mali, rencontre avec ces jeunes filles dans leur plus bel habit. Qu’elles sont belles ! C’est le jour de leur mariage, me dit-on. Mon admiration s’arrête net. Et l’école ? Cela est un luxe qu’elles ne peuvent s’offrir. Une femme est faite pour se marier et les hommes auxquels elles sont promises les réclament. C’est la vie ! Me disent-elles, souriantes. Pire que ne pas avoir étudié pour une fille est de ne pas se marier, car là, l’on existe pas socialement.

Je pense alors à l’objectif du millénaire « éducation pour tous » qui devra dépasser pas mal d’obstacles culturels avant de se réaliser.

vendredi 21 septembre 2007

Paul


Nom : Paul ODENT

Country : Tanzania

Project : Primary Health Care Support Project Karagwe

Légende : Pêcheur atteint de l'éléphantiasis.

Commentaires :

Cette photo a été prise à Zanzibar lors d'une sortie en mer.Cette zone est bien loin de mon Karagwe d'adoption. Les conditions nesont pas du tout les mêmes. Région maritime vivant de tourisme et depêche contre région très vallonnée et reculée vivant de la culture de bananes plantain et de café. Pourtant l'éléphantiasis, transmise par les moustiques se retrouve dans ces deux endroits très différents, plus oumoins souvent.

J'ai choisi de parler de cette maladie car une de mes amis qui travailleici depuis longtemps m'a expliqué que les autorités locales avaient dumal à admettre que l'éléphantiasis était présente dans notre district.Elle m'a montré des photos prises de nuit lors des tests que sonorganisation a menés, m'a expliqué comment le manque d'informationconduit les personnes touchées à être victimes d'un ostracisme injustifié, par exemple cet enfant à qui les professeurs refusent defaire cours par peur de contaminer d'autres enfants.

Nous avons donc des adultes et des enfants, le plus jeune a 7 ans, qui, en Karagwe, ont vu un de leurs membres, souvent une jambe comme sur cette photo, grossir et devenir informes. Pourtant, les médicaments contre les vers qui provoquent cette maladie existent. Pour une fois, il n'est pas question de manque d'argent pour soigner.

Ces médicaments, de même que les tests, sont gratuits car ilsentrent dans le cadre d'une campagne de l'OMS visant à éliminer cette maladie. Dès lors, le problème c'est l'information, l'organisation et l'acceptation.

Les agents de santé doivent être formés à reconnaitre les symptômes, des fonds doivent être débloqués pour les personnes qui mènent les tests, les responsables doivent reconnaître les problèmes plutot que de penser qu'en les ignorant , ils vont disparaître, des campagnes de sensibilisation peuvent essayer d'améliorer la situation sociale des malades.


Mon projet travaille notamment dans ce sens. Tout en organisant des formations pour améliorer les connaissances sanitaires des agents de

santé et en appuyant le district pour les campagnes de sensibilisation, le PHC-Karagwe implémente aussi la mise en place d'une assurance santé

communautaire. Cette assurance doit participer à l'amélioration de l'accessibilité et de la qualité des soins. On peut ainsi espèrer que

les mesures de prévention touchent plus de monde, que le depistage de certaines maladies soit plus précoce et que les médicaments pour le

traitement soient disponibles et adéquates.

Candide


Que m'inspire cet enfant? Son attitude? Jeux? Défi? Toutes les interprétations sont possibles...

Le regard de l'autre, plus que jamais, me renvoie à mes propres interrogations.

Bénédicte



NOM : Bénédicte Briot
PAYS : Equateur
PROJET : Programme de Décentralisation, Gestion Participative et Développement en Environnement, Santé et Tourisme pour l’Illustre Municipalité d’Ibarra (PRODESIMI)LÉGENDE : Trois femmes Kichwas d’Angochagua filant la laine.
(photo de René Sandoval)



Préservation des savoirs et connaissances indigènes...

Dans cette région majoritairement « indigène » (dans le sens de « indigena » en Espagnol, qui n’a aucune connotation péjorative), j’ai été surprise de voir comment certaines communautés de l’Equateur ont réussi à conserver quelques-unes de leurs traditions, tant dans l’organisation de leurs communautés, que dans l’utilisation des plantes médecinales ou dans la façon de s’habiller.

Ces connaissances et traditions se perdent pourtant... Aujourd’hui dans la paroisse d’Angochagua, il n’y a plus que quelques femmes qui savent tisser la laine. La médecine traditionnelle à base de plantes médecinales est remplacée par la médecine occidentale, qui serait capable de guérir tous les maux, alors que la médecinal traditionnelle est vue par beaucoup comme « arriérée ».

Le racisme étant toujours assez présent en Equateur, particulièrement envers les populations « indigènes » et afro-équatoriennes, beaucoup de personnes de ces communautés abandonnent leurs traditions (langue, célébrations, connaissances ancestrales) afin de ne pas paraître « sous-développées » aux yeux de la population mestiza. Une majorité des parents n’ont par exemple pas enseigné la langue kichwa à leurs enfants, afin d’éviter que ceux-ci ne soient confrontés au racisme.

Cet exemple soulève une problématique auxquels les différents acteurs travaillant dans le développement, sont confrontés : « comment aider à mettre en place un processus de développement adapté à chacune des réalités locales, tout en empêchant ce même processus d’en effacer les traditions et richesses culturelles, de trouver une façon durable d’aider à les préserver.